[EL-J4] Aris Salonique-Elan Béarnais Pau-Orthez

Espace de discussions dont le sujet principal est le basket-ball et plus particulièrement l'actualité de l'Élan Béarnais.

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didier labrit-badie
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[EL-J4] Aris Salonique-Elan Béarnais Pau-Orthez

Message par didier labrit-badie »

Je lance le sujet qui n'a pas été encore abordé, alors pas taper si quelqu'un le fait simultanément.
Je commence dans le style de philip_pau en collant un extrait du Sud-Ouest électronique:

"ARIS SALONIQUE - PAU-ORTHEZ. --Préféré à Mike Bauer, qui devrait faire l'objet d'un prêt, l'intérieur américain Britton Johnsen revient en Grèce, où il évoluait la saison dernière dans les rangs de Panellinios

Johnsen, retour en grâce

Omniprésent mercredi dernier face à Moscou, Britton Johnsen a justifié la confiance de Gordon Herbert

EUROLIGUE (4e JOURNEE)
Sa carrière en France a commencé par un malentendu. Au Havre, première destination de l'Elan cette saison, Britton Johnsen a consciencieusement raté tout ce qu'il a entrepris. Son fameux poignet ? Rouillé (1/14 au shoot). Son statut de leader ? Pas affirmé. Sa réputation de scoreur ? Ecornée.
Il aura fallu du temps au grand rouquin pour récupérer du crédit d'autant que l'arrivée du meneur américain Aaron Miles provoqua une situation de concurrence inattendue (1). Et pendant que l'energizer Mike Bauer marquait des points auprès du public, Johnsen cultivait, bien malgré lui, l'image d'un joueur égoïste.


Homme de base. S'il est un fait que l'intérieur a besoin d'avoir souvent le ballon en mains pour être efficace, son altruisme n'est pas attaquable comme l'ont prouvé son sacrifice défensif devant Mirsad Turkçan à Istanbul et sa constance dans le combat sous les cercles où il était le meilleur rebondeur palois avant l'arrivée du pivot Mickael Wright.
Gordon Herbert ne l'a d'ailleurs jamais lâché, faisant de lui l'un de ses hommes de base. La seule fois où le Mormon n'est pas apparu dans le cinq de départ, c'était devant Reims, alors qu'il sortait du bloc opératoire (fracture du nez). Et c'est encore le coach canadien qui a tranché en sa faveur, cette semaine, au détriment de Mike Bauer (lire encadré). « Aucun de nous ne souhaitait que cela se passe ainsi, assure Johnsen. Mike et moi sommes amis et le fait d'être mis en concurrence n'a pas interféré dans notre relation. Mais le business commande... »
Le retour en grâce de Britton Johnsen s'est dessiné lors des victoires dans les matches clés : à Villeurbanne (18 pts, 9 rebonds), à Istanbul et contre Moscou où il a étalé son hyper-activité (18 pts à 8/11). « Il n'est pas le gars le plus costaud du monde, mais il est malgré tout très athlétique et il sent le jeu. Il peut être l'un des joueurs dominants de la Pro A », assure son coéquipier CC. Harrison.


Dans le brasier. Hier soir, c'est le retour en Grèce qui a redonné le sourire à Britton Johnsen. Après un passage à Alicante et avant de venir à Pau, le Mormon a été marqué par son séjour à Athènes. « Panellinios est un club de quartier de la capitale, à cinq minutes à peine de l'Acropole et j'ai adoré vivre dans cette ville chargée d'histoire », raconte-t-il. Mais c'est plus au nord, à Salonique, qu'il lui faudra, ce soir, rejouer les marathoniens. « Quand on défend tous ensemble, on peut jouer n'importe qui », affirme-t-il. Optimiste ? Raisonnablement. « On a battu Moscou, c'est bien, mais on en saura davantage dans deux ou trois matches. L'expérience m'a appris à rester mesuré. Lors de ma saison à Alicante, nous avions gagné les trois premiers matches et tout le monde était très excité. Derrière, ce fut une catastrophe. »
Avec Fred Fauthoux, qui était déjà là lors du quart de finale du championnat d'Europe 1993 contre le PAOK, Johnsen est le seul à pouvoir raconter la façon dont les fans grecs transforment le Palais des sports Alexandrio en un brasier incandescent les soirs de match. « Une équipe de fous dans une salle de fous, s'exclame-t-il. L'an dernier, ils avaient "tué" Mualomerovic, notre meneur à Panellinios. On sent vraiment la passion, mais aucune insécurité. C'est très fun. »
Les Palois qui découvriront l'antre de l'Aris, tout à l'heure, trouveront sans doute que Johnsen a une conception assez personnelle de l'amusement.

(1) Le règlement de la Pro A n'autorise que quatre joueurs étrangers non communautaires alors que celui de l'Euroligue ne fixe plus aucune limite depuis deux saisons.
souces Sud-Ouest"

ma nalyse:
voilà l'élan dans un nouvel enfer, face à un concurrent direct pour le top 16. Ca va sûrement être un match ultra défensif qui va se jouer autour des 60 points si personne ne craque, dans une ambiance de feu. Dans cette optique là le retour de CC est bénéfique s'il a bien récupéré de son entorse. Une défaite de moins de 10 points est l'objectif minimal pour les verts afin de préserver leurs chances d'accès au Top16.
Pour l'Aris il s'agit du second match à domicile après la victoire 66-58 en ouverture. Depuis ils ont subi à moscou(68-83) et à Naples(69-71) donc la défaite est interdite pour eux.

EDIT:sur leur site en page d'accueuil http://www.arisbc.gr/index.php?SCREEN=main&LangID=2 il y a le compte à rebours du match "ARIS-ORTHEZ" :o
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alien64
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Message par alien64 »

Voilà un match ultra important dans l'optique de la qualification pour le top 16, face à un concurrent direct.
Il ne faudra donc absolument rien lâcher au goal average, même si on voit qu'on est sur le point de perdre.

Car si la victoire face au CSKA à fait énormément de bien, il ne faut pas oublier qu'on ne joue pas dans la même cour et qu'ils joueront probablement la 1ère place du groupe alors que pour nous la 5ème nous conviendrait très bien.
KINDER64
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Message par KINDER64 »

Comme au bon vieux temps ... avec Giannakis et Galis en photo en plus si je n'ai pas la berlue
Gio
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Message par Gio »

Il m'a semblé lire qu'ils avaient la moitié de passes décisives dans le jeu par rapport à nous. Si on défend dur et qu'on les oblige à jouer isolé, tout en s'appuyant bien sur Wright dans la peinture, que ce soit pour marquer des paniers faciles ou bien ressortir à l'extérieur, on devrait pouvoir rester au contact longtemps et pourquoi pas s'imposer !
On a perdu tellement de matches en Euroleague que ce serait VRAIMENT BON de terminer, pour une fois, avec un ratio victoires/défaites positif !!!
Monstertruck64
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Message par Monstertruck64 »

Bon ce soir c'est victoire avec 20 points d'avances !

Gros match de Wright (normal), Bauer (Normal aussi) et....et.... Miles !!! (soyons fou un peu ! il va bien finir par sortir le match ! :o )

Il faut gagner pour etre sur de trés bon rails et imposer le tempo ! 8) ( :lol: Je reve qu'on impose le tempo en Euroleague, devant tout ces jolies écuries)
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Guitou
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Message par Guitou »

Gio a écrit :Il m'a semblé lire qu'ils avaient la moitié de passes décisives dans le jeu par rapport à nous.
Attention, ce n'est pas forcément significatif car ils ont joué un match en Grèce et un en Italie et dans ces deux pays les statisticens accordent très peu de passes décisives. Ce qui est sûr, c'est que Abdul-Rauf doit plus dégainer que distribuer des caviars!
KINDER64
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Message par KINDER64 »

Guitou a écrit :Ce qui est sûr, c'est que Abdul-Rauf doit plus dégainer que distribuer des caviars!
Lui, il me tarde de le voir. En NBA il a fait une bonne carrière, mais le voir revenir en Europe à 39ans ou pas loin, ça me laisse étonné.
Remarque, j'étais aussi ahuri avec l'arrivée de Stewart à Paris et il a des stats pas mal pour un presque quadragénaire. Il prend presque autant de rebonds qu'il ne soufflera de bougies le jour de son anniversaire :lol:
philip_pau
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Message par philip_pau »

[center]Image[/center]





[updown][center]EUROLEAGUE : SAISON 2006/2007Image[/center][/updown]



[center]Image[/center]


[updown][center]ImageEUROLEAGUE : SAISON 2006/2007[/center][/updown]







[center]4er JOURNEE : 1er PHASE[/center]






Image ARIS SALONIQUE


[center]/[/center]


[right]Image ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ [/right]












" Euroligue messieurs - A. Salonique-Pau-Orthez: l'Elan, épouvantail inattendu "


Tout auréolé de sa victoire de la semaine dernière sur le CSKA Moscou, champion d'Europe en titre, Pau-Orthez se rend en épouvantail inattendu sur le terrain de l'Aris Salonique, lors de la 4e journée de l'Euroligue de basket-ball messieurs (groupe C), mercredi.

Paradoxalement, l'Elan béarnais qui détonne sur la scène continentale n'en finit pas de patauger en Championnat, où il a encaissé samedi son sixième échec en dix matches, contre Roanne (81-94).

Moins bien loti que Pau-Orthez en Euroligue avec un seul succès pour deux défaites, l'Aris Salonique, finaliste malheureux de la dernière Coupe ULEB, s'en tire bien mieux dans le championnat grec.

Il en partage la tête avec l'Olympiakos et le Panathinaïkos, les deux autres représentants hellènes en Euroligue, leaders invaincus des groupes A et B.

Après plus de dix ans d'absence de l'élite européenne, l'Aris Salonique ambitionne de revivre ses plus belles heures de gloire, qui le virent notamment atteindre la Finale à quatre de l'Euroligue trois fois consécutives en 1988, 1989 et 1990.

"Tenter un coup"


Les Palois démarrent mercredi à Salonique une série difficile de quatre matches à l'extérieur sur les cinq prochaines rencontres d'Euroligue. Ils récupèrent pour l'occasion leur vice-capitaine C.C. Harrison (entorse cheville), forfait samedi en ProA.

Les Palois se sont fixés un objectif de quatre victoires (soit autant que sur toute la saison 2005-2006) d'ici la mi-décembre afin de rester dans la course à l'une des cinq premières places qualificatives pour le Top 16.

"On va à l'Aris Salonique, un vieux rival que nous n'avions plus retrouvé depuis près de 20 ans, afin de gagner. Et rien d'autre! Cette année, on a décidé de tenter un coup en Euroligue même si cela demande beaucoup d'efforts que nous avons du mal à répéter le week-end en Championnat de France", reconnaît le directeur exécutif de Pau-Orthez, Pierre Seillant.

Cette ambition devrait se traduire par l'arrivée prochaine d'un shooteur d'origine communautaire afin d'ajouter une menace extérieure à la palette offensive béarnaise.

"C'est clair qu'il nous manque un gros tireur extérieur mais on va devoir trancher dans l'effectif", révèle M. Seillant. C'est chose faite depuis lundi avec l'annonce du départ imminent de l'intérieur américain Mike Bauer, désormais attendu dans les rangs du club allemand de Francfort.


(Source : http://www.lnb.fr)













" Basket - Euroligue (H) : L'Elan vise l'exploit "


L'Elan pleure en Championnat, mais l'Elan étonne en Euroligue. Après sa belle victoire face au champion d'Europe en titre, le CSKA Moscou, la semaine dernière, Pau-Orthez, qui en est à six défaites en dix rencontres de Pro A, se déplace mercredi à Salonique pour le compte de la quatrième journée de l'Euroligue.



Pour espérer rester dans la course à la qualification pour le Top 16, les Palois se sont fixé un objectif très ambitieux : remporter quatre victoires d'ici la mi-décembre, en cinq rencontres, dont quatre à l'extérieur. «On va à l'Aris Salonique, un vieux rival que nous n'avions plus retrouvé depuis près de 20 ans, afin de gagner, a déclaré le directeur exécutif de Pau-Orthez, Pierre Seillant. Et rien d'autre ! Cette année, on a décidé de tenter un coup en Euroligue même si cela demande beaucoup d'efforts que nous avons du mal à répéter le week-end en Championnat de France». Pour y parvenir, l'Elan devrait pouvoir compter sur CC Harrison, forfait samedi en Pro A en raison d'une entorse à la cheville.

Quant à l'Aris Salonique, il effectue son grand retour dans l'élite européenne, après plus de quinze ans de disette. Le finaliste malheureux de la dernière coupe ULEB avait notamment atteint à trois reprises le Final Four de l'Euroligue, en 1988, 1989 et 1990.


(Source : http://www.lequipe.fr)













" GAME PREVIEW : Aris TT Bankvs. Pau-Orthez "

http://www.euroleague.net/main/results/ ... amecode=48


(Source : http://www.euroleague.net)














" Pau doit confirmer "


Victorieux du CSKA Moscou la semaine passée (73-67) mais défaits ce week-end en championnat, les Palois retrouvent la Coupe d’Europe avec un déplacement difficile à Salonique. L’occasion pour eux de confirmer qu’en Euroligue, l’équipe se transcende.


Image
Mike Bauer disputera son dernier match avec Pau-Orthez.



Le paradoxe béarnais
A Pau, on ne fait pas les choses à moitié. En complète perdition en Pro A (16e après 10 journées), l’équipe de Gordon Herbert brille de mille feux en Euroligue. Après un succès impressionnant à domicile face au champion d’Europe en titre, le CSKA Moscou (73-67), l’Elan a perdu trois jours plus tard sur ce même parquet face à Roanne, l’équipe en forme du moment (81-94). De retour en Euroligue, cette fois à Salonique, contre l’Aris TT bank, Pau va de nouveau devoir se transcender comme il l’a si bien fait depuis le début de la joute européenne. Car avec 2 succès en 3 matches, les Palois sont en bonne position pour entrer dans le Top 16, performance qu’ils n’ont pas réalisée depuis maintenant 3 saisons.

Des Grecs sauce américaine
Mais leurs adversaires du jour, les Grecs de l’Aris Salonique, ne sont pas les premiers venus. Bien qu’absents des compétitions européennes depuis plus de 10 ans et battus à Naples la semaine passée (71-69), les hommes d’Andrea Mazzon ont participé à trois Final Four consécutifs entre 1988 et 1990. Aujourd’hui de retour au plus haut niveau, ils peuvent compter sur un effectif de tout premier ordre. A sa tête, l’Américain Michael Wilkinson, meilleur rebondeur (8,7) et marqueur (14) de son équipe permet à l’Aris, avec son compatriote Jeremiah Massey (7,7), de compter parmi les toutes meilleures formations de l’Euroligue en termes de rebonds par match (39,3). Alex Scales et Mahmoud Abdul-Rauf, eux aussi venus des Etats-Unis, seront également des hommes à surveiller. Les Grecs obtiendront aussi le soutien du public dans une salle où les spectateurs sont très proches des joueurs. Ce détail qui n’en est pas un n’a pas échappé à Gordon Herbert : «Nous devons rester lucides et produire un gros effort en défense, bien plus que lors de notre dernière rencontre de championnat de France. Sinon, nous serons en danger.», a déclaré le coach palois sur le site de l’Euroligue. Si le Canadien de Pau s’inquiète pour sa défense, quelques statistiques peuvent le rassurer. L’Aris est en effet l’antépénultième équipe de la compétition européenne en termes de points marqués (67,7 en moyenne) et l’avant-dernière pour ce qui est des passes décisives (8 en moyenne).

La dernière de Mike Bauer
De son côté, l’Elan pourra également compter sur ses Américains. Avec 17 points par match de moyenne, Michael Wright sera le principal atout de Pau-Orthez, avec Britton Johnsen, s’il réédite sa performance du CSKA (18 points). De son côté, Mike Bauer a souhaité sortir par la grande porte, même s’il a signé en début de semaine un prêt jusqu’à la fin de la saison pour les Skyliners de Francfort. Arrivé cette saison à Pau, l’intérieur américain n’a pas réussi à se faire une place au sein d’une concurrence étrangère forte. D’abord annoncé partant dès le début de semaine, Bauer a finalement décidé de disputer son dernier match avec Pau sur le parquet de Salonique. L’occasion peut-être de décrocher là-bas un troisième succès en Euroligue.


(Source : http://www.sport24.com)














" Gordon Herbert : " On cherche un joueur " "

GORDON HERBERT , le coach de Pau, s'explique sur ses choix avant le déplacement à Salonique.


Hier, de Pau à Salonique, via Roissy et Athènes, Gordon Herbert (47 ans), le coach canadien de Pau, n'a quitté son portable qu'en plein vol. Tout au long d'une journée commencée la nuit précédente par le refus de l'intérieur US Mike Bauer de rejoindre Fancfort. Bauer, surnuméraire dans l'effectif plaois aux yeux de l'ancien coach de Paris, devait être prêté jusqu'à la fin de la saison.
Mais le joueur s'y est opposé. " J'ai un contrat et je ne veux pas me précipiter, surtout pour une situation moins intéressante, même si je comprends le problème que je pose ", confiait-il hier.
Au téléphone, Herbert cherche un nouveau club d'accueuil et....un remplaçant à Bauer, qui devrait être un extérieur disposant d'un passeport européen afin de rééquilibrer une équipe dont la structure ne cesse d'être modifiée en raison d'un recrutement mal fagoté. Presque schizoprénique, Pau brille en Euroligue, fait chuter le champion en titre (CSKA Moscou, 73-67), mais trébuche en Pro A (4v - 6d). De quoi tourmenter le ténébreux Canadien....




L'EQUIPE : " Mike Bauer devait quitter Pau hier pour Francfort mais il est à Salonique avec vous. Que se passe-t-il ?
Gordon Herbert : Nous travaillons à son départ. Je ne veux pas cinq Américains dans l'équipe. Mike a refusé d'aller à Francfort. Je n'ai rien contre lui mais je dois troucer ce qu'il y a de mieux pour cette équipe. Je lui en est parlé lundi. C'est à Mike et à son agent de voir.

L'EQUIPE : Mike Bauer dispose d'un contrat de deux ans. Voulez-vous le prêter ?
Gordon Herbert : On souhaitait le prêter un an à Francfort et conserver ses droits pour la saison suivante.

L'EQUIPE : Jouera-t-il ce soir ?
Gordon Herbert : Ce n'est pas décidé. Il est sous contrat. Mais un de noq cinq Américains doit nous quitter.

L'EQUIPE : Pourquoi Mike Bauer et pas un autre, Britton Johnsen par exemple, avec qui il doublonne sur le poste d'ailier-fort ?
Gordon Herbert : Je pense que Britton (Johnsen) est un meilleur joueur. Mike nous a apporté beaucoup en sortant du banc son énergie sur plusieurs matches, mais il fallait trancher. Ca n'a pas été facile.

L'EQUIPE : Le recrutement de Bauer a eu lieu avant votre venue au club. Est-ce pour ça que vous voulez vous en séparer ?
Gordon Herbert : Non. Ce sont des choses qui arrivent. A Francfort, il m'a fallu trois saisons pour bâtir l'équipe que je souhaitais. Et j'ai fini par être champion, me qualifier pour l'Euroligue avec une équipe que j'avais recrutée moi-même avant de m'en aller. J'aime l'équipe qie j'ai. C'est un bon groupe.

Allez-vous recruter un joueur après le départ de Bauer ?
Gordon Herbert : Oui. On cherche un joueur avec un passeport (européen) qui peut jouer les deux compétitions ( en Pro A, un maximum de quatres Américains est autorisé sur la feuille de match alors que l'Euroligue ne fixe pas de limite).
On ne peut rien faire tant qu'on n'a pas prêté de joueur. Je doute qu'on ait un joueur en fin de semaine.

L'EQUIPE : Quel profil recherchez-vous ?
Gordon Herbert : Un défenseur, car nous sommes la plus mauvaise défense de Pro A (797 points encaissés), un vrai drame pour moi.

[center]" En défense, il faut de la stabilité "[/center]

L'EQUIPE : Pourtant, après trois matches d'Euroligue, Pau a tenu ses adversaires à moins de 72 points systématiquement...
Gordon Herbert : La défense et le rebond sont trop instables. En attaque, il peut y avoir des hauts et des bas mais en défense, il faut de la stabilité.

L'EQUIPE : Pourquoi ces deux visages entre Euroligue et Pro A ?
Gordon Herbert : (Il hésite). On a du mal à faire la transition entre les deux compétitions. Il faut vite trouver la solution.

L'EQUIPE : Cédric Ferchaud, que vous n'avez pas recruté non plus, est-il également menacé ?
Gordon Herbert : Non, je suis content de lui. Il progresse, il donne 100%, nous apporte son shoot en sortant du banc, il a été très bien sur les trois ou quatre derniers matches. Il ne fait pas partie de mes inquiétudes du moment. Lorsqu'on défendra mieux, on aura une très bonne équipe.

L'EQUIPE : Que pouvez-vous attendre de ce déplacement à Salonique ?
Gordon Herbert : Déjà, on n'a pas pu s'entraîner en arrivant car nos bagages ne sont pas arrivés... On sait que c'est une équipe qui a peut-être des faiblesses à l'intérieur. Alors on va jouer là-dessus. Si on défend comme il faut, il a la possibilité de gagner.

L'EQUIPE : Etiez-vous préparé à affronter autant de difficultés, de pression en signant à Pau ?
Gordon Herbert : Je ne lis pas les journaux, je n'écoute pas ce que ce qui peut se dire. Mon boulot est de faire une bonne équipe. Personne ne me met autant de pression que moi. Je suis responsable du fait que l'équipe ne joue pas bien. Ce club mérite mieux que ce qu'onmontre actuellement " .










" Bauer toujours là "

ALORS QUE la confusion règne toujours au sujet du cas Mike Bauer, sur le départ (prêt, rachat de contrat ?) mais qui est du voyage, Pau tentera, ce soir à Salonique, de jeter ses frusques franco- françaises et de retrouver son smoking européen après la déconvenue de Roanne samedi (81-94). Première d'une série de quatre déplacements sur les cinq prochains matches d'Euroligue, cette sortie dans le chaudron de l'Alexandrion semble dans les cordes du vainqueur de Moscou et Fenerbahçe qui retrouve ce soir CC Harrsion après quelques jours d'arrêts (cheville). Mais l'Aris, sans joueur d'impact et un peu démuni à l'intérieur depuis la blessure (genou) de l'ex-international Giannoulis, est dur au mal. Vainqueur de Fenerbahçe (66-58.), le finaliste de la dernière Coupe ULEB s'est incliné à Moscou (68-83) et, de justesse, à Naples (69-71). Suffisant pour chasser un Elan aussi étourdi.


(Source : L'EQUIPE)















" Johnsen, retour en grâce "


ARIS SALONIQUE - PAU-ORTHEZ. Préféré à Mike Bauer, qui devrait faire l'objet d'un prêt, l'intérieur américain Britton Johnsen revient en Grèce, où il évoluait la saison dernière dans les rangs de Panellinios.


Image
Omniprésent mercredi dernier face à Moscou, Britton Johnsen a justifié la confiance de Gordon Herbert.



EUROLIGUE (4e JOURNEE)

Sa carrière en France a commencé par un malentendu. Au Havre, première destination de l'Elan cette saison, Britton Johnsen a consciencieusement raté tout ce qu'il a entrepris. Son fameux poignet ? Rouillé (1/14 au shoot). Son statut de leader ? Pas affirmé. Sa réputation de scoreur ? Ecornée.
Il aura fallu du temps au grand rouquin pour récupérer du crédit d'autant que l'arrivée du meneur américain Aaron Miles provoqua une situation de concurrence inattendue (1) . Et pendant que l'energizer Mike Bauer marquait des points auprès du public, Johnsen cultivait, bien malgré lui, l'image d'un joueur égoïste.


Homme de base. S'il est un fait que l'intérieur a besoin d'avoir souvent le ballon en mains pour être efficace, son altruisme n'est pas attaquable comme l'ont prouvé son sacrifice défensif devant Mirsad Turkçan à Istanbul et sa constance dans le combat sous les cercles où il était le meilleur rebondeur palois avant l'arrivée du pivot Mickael Wright.
Gordon Herbert ne l'a d'ailleurs jamais lâché, faisant de lui l'un de ses hommes de base. La seule fois où le Mormon n'est pas apparu dans le cinq de départ, c'était devant Reims, alors qu'il sortait du bloc opératoire (fracture du nez). Et c'est encore le coach canadien qui a tranché en sa faveur, cette semaine, au détriment de Mike Bauer (lire encadré). « Aucun de nous ne souhaitait que cela se passe ainsi, assure Johnsen. Mike et moi sommes amis et le fait d'être mis en concurrence n'a pas interféré dans notre relation. Mais le business commande... »
Le retour en grâce de Britton Johnsen s'est dessiné lors des victoires dans les matches clés : à Villeurbanne (18 pts, 9 rebonds), à Istanbul et contre Moscou où il a étalé son hyper-activité (18 pts à 8/11). « Il n'est pas le gars le plus costaud du monde, mais il est malgré tout très athlétique et il sent le jeu. Il peut être l'un des joueurs dominants de la Pro A », assure son coéquipier CC. Harrison.


Dans le brasier. Hier soir, c'est le retour en Grèce qui a redonné le sourire à Britton Johnsen. Après un passage à Alicante et avant de venir à Pau, le Mormon a été marqué par son séjour à Athènes. « Panellinios est un club de quartier de la capitale, à cinq minutes à peine de l'Acropole et j'ai adoré vivre dans cette ville chargée d'histoire », raconte-t-il. Mais c'est plus au nord, à Salonique, qu'il lui faudra, ce soir, rejouer les marathoniens. « Quand on défend tous ensemble, on peut jouer n'importe qui », affirme-t-il. Optimiste ? Raisonnablement. « On a battu Moscou, c'est bien, mais on en saura davantage dans deux ou trois matches. L'expérience m'a appris à rester mesuré. Lors de ma saison à Alicante, nous avions gagné les trois premiers matches et tout le monde était très excité. Derrière, ce fut une catastrophe. »
Avec Fred Fauthoux, qui était déjà là lors du quart de finale du championnat d'Europe 1993 contre le PAOK, Johnsen est le seul à pouvoir raconter la façon dont les fans grecs transforment le Palais des sports Alexandrio en un brasier incandescent les soirs de match. « Une équipe de fous dans une salle de fous, s'exclame-t-il. L'an dernier, ils avaient "tué" Mualomerovic, notre meneur à Panellinios. On sent vraiment la passion, mais aucune insécurité. C'est très fun. »
Les Palois qui découvriront l'antre de l'Aris, tout à l'heure, trouveront sans doute que Johnsen a une conception assez personnelle de l'amusement.

(1) Le règlement de la Pro A n'autorise que quatre joueurs étrangers non communautaires alors que celui de l'Euroligue ne fixe plus aucune limite depuis deux saisons.


(Source : http://www.sudouest.com)













" Bienvenue en enfer "

Ce n’est pas plus mal finalement que l’Elan ait retrouvé en Turquie, il y a quinze jours, cette ambiance à l’ancienne qui faisait si peur et qui possédait sur le résultat une influence considérable…Mais ce n’était qu’un aimable apéritif.
Il a effectivement posé les pieds ce mardi soir dans l’un des derniers enfers du vieux continent, comparable au Pionnir de Belgrade : la salle de l’Aris, véritable arène. Sur le dessus de laquelle trônent deux énormes emblèmes du club, histoire de rappeler que c’est le dieu de la guerre qui veille sur cette équipe.
Comme il les avait posé en 1987, c’était en novembre déjà, quand pour sa deuxième apparition dans la cour des grands, la coupe des clubs champions disait-on à l’époque.
Il y avait vécu une soirée inoubliable, lorsqu’à la tête de ses troupes Nikos Gallis, véritable dieu lui aussi, était rentré sous une pluie de confettis comblant d’aise un parterre qui depuis une heure et demie chantait à tue tête ses louanges.
Aucun des joueurs béarnais n’était de l’épopée, bien entendu. Et Xane d’Almeida a sans doute raison quand il dit : « Je me demande vraiment si l’on sait où l’on met les pieds.» Laurent Mopsus en a une petite idée lui qui a visionné les matches de l’Aris, mais c’est encore Britton Johnsen le mieux placé pour dire combien l’endroit est un véritable guet - append. L’américain a joué l’an passé dans cette salle avec son club de Panellinios. Et ça ne s’oublie jamais. « Il faut le voir pour le croire, c’est quelque chose d’inouï. C’est irrespirable»
Fred Fauthoux a connu lui la seconde expédition de l’Elan dans cette arène. En 93 lorsque l’Elan avait disputé un quart de finale face au PAOK, l’autre géant de la ville, qui partage la salle et il se rappelle également cette salle « bondée et surchauffée dès notre arrivée plus d’une heure et demi avant le coup d’envoi.»
L’Elan n’a jamais gagné à Salonique, en 93 il était arrivé au sommet de ses possibilités et les noir du PAOK avec Cliff Livigston lui étaient d’une dimension supérieure. En 87, il avait pu rêver 35 minutes, faisant la course en tête mais la machine Gallis s’était mise en marche et avait tout emporté sur son passage. En trois minutes, Carter et les siens avaient mesuré le poids de la salle, ils encaissèrent un 19-1 leur laissant d’amers regrets (86-92).
L’Aris qui effectue son retour au plus haut niveau après des années de vaches maigres, n’est pas encore redevenu un monstre mais il est sur la bonne voie. Invaincu dans sa salle cette saison, il est toujours, en championnat, à la hauteur des deux ennemis héréditaires que sont les Athéniens du Pana et d’Olympiakos, et en Euroligue, Fenerbahce s’est incliné, tout à la fin, victime lui aussi de l’environnement.
C’est un best off de toutes ces images que les béarnais se verront proposer ce mercredi matin lors de la séance vidéo. Histoire de bien s’imprégner de la valeur de l’adversaire mais aussi de l’ambiance dans laquelle ils vont évoluer.
« Peut-être est-ce la peur qui nous fait avancer en Europe » avance encore Xane d’Almeida. L’Elan en aura bien besoin puisqu’elle génère, dit-on, la solidarité et galvanise les énergies.
Peut-être même lui faudra-t-il livrer son match le plus abouti sur le plan de la lucidité et des nerfs pour espérer contenir toute la furia ambiante. Et c’est vrai que s’il possède désormais deux belles références continentales (Istanbul et Moscou) il a trop galvaudé sur les routes nationales pour bénéficier d’un crédit de vrai challenger rompu à toute épreuve.
Celle qui l’attend dans l’antre de l’Aris s’annonce comme une grande bataille…












" En direct de Salonique "


Avec Bauer – Mike Bauer a finalement accompagné ceux qui restent encore ses partenaires à Salonique. Tandis que lundi soir, il était en partance pour Frankfort, les négociations de son agent avec les dirigeants du club allemand ont achoppé dans la nuit.
Le joueur devant faire l’objet d’un prêt, il reste sous contrat à l’Elan et sera bien présent sur la feuille de match.

Sans bagage- Bien mauvaise surprise pour la délégation béarnaise à son arrivée à Athènes où elle transitait avant de rejoindre Salonique, aucun de ses bagages n’avait été chargé dans l’avion. Tout a bien sûr été mis en oeuvre pour qu’elle les récupère ce mercredi matin aux premières heures même si par précaution les dirigeants béarnais ont sollicité auprès de leurs homologues grecs que la séance de travail prévue soit décalée en toute fin de matinée.

En civil – Malgré l’absence de leur bagage, les béarnais se sont rendus dans la salle de l’Aris dès leur arrivée à 20 heures. Et c’est en civil qu’ils se sont livrés une demi-heure durant à une répétition de leur système de jeu.

Pluvy au micro – Laurent Pluvy, meneur de jeu du Chalon et de l’ASVEL notamment est aujourd’hui retraité du basket. Il s’est reconverti en tant que consultant et sera aux côtés de David Cozette pour commenter le match en direct sur Sport Plus.

Castle à l’hôtel - Passé par Bourg en Bresse, l’actuel meneur de jeu de l’Aris séjourne toujours à l’hôtel… Il réside d’ailleurs dans le même que celui où l’Elan a pris ses quartiers et fut la première personne croisée par la délégation à son arrivée.

Salonique 4ème – C’est la quatrième fois que l’Elan jouera à Salonique. Outre l’Aris rencontré en 87 et le PAOK en 93, les béarnais ont en effet rencontré le troisième club de la seconde ville grecque, Iraklis. C’était lors de la saison 2001 lorsque la scission entre la FIBA et l’ULEB aboutit à la création de deux compétitions, l’Euroligue et la Suproligue et que l’Elan disputa la seconde.



(Source : http://www.elan-bearnais.fr)











" Retour de flamme à Salonique "

Il fait à nouveau très chaud dans les salles grecques. Fred Fauthoux sait ce qui attend l'Elan ce soir dans l'arène de l'Aris.


Il les a toutes vues, détestées ou adorées. Que se soit le repaire glauque de Glyfada, le bien mal nommé Palais des sports et de l'amitié à Athènes, ou encore l'infernale rotonde de Salonique (5000 places) chargée d'abriter les trois clubs de la ville dont l'Atis proposé ce soir aux Palois. " J'aime ces ambiances un peu dans le style du football, avec des supporters qui dansent dans les tribunes, n'en ont rien à faire du match, et passent leur temps à te jeter des trucs dessus! ", salive déjà Frédéric Fauthoux de retour à Salonique pour la première fois de puis cinq ans.
C'était alors en 2000-2001, dans le cadre de la Suproligue, mais presque une décennie plus tôt, il y avait surtout eu cet incroyable quart de finale du championnat d'Europe perdu contre le PAOK. " Ces années-là ont été énormes " soupire le capitaine palois dans un élan de nostalgie. " On gagnait sur tous les parquets grecs, devant 10 000 personnes , et nous nous étion shabitués à partir en courant aux vestiaires dès la fin du match ". En 1996, Pierre Seillant n'était pas allé assez vite et il fut blessé au visage par des projectiles après un nouvel exploit de l'Elan, contre le Panathinaikos cette fois.

[center]" 35 voitures brûlées "[/center]

Ces dernières saison, la passion s'était un peu éteinte en Grèce. Des blâmes, sanctions et suspensions en tous genres avaient fini par fatiguer les fans locaux partis de défouler derrière la sélection nationale de football devenue championne d'Europe et attendue d'ailleurs ce soir en amical au Stade de France à Paris. Mais, depuis quelques mois, le retour de flamme se révèle spectaculaire. " C'est quelque chose à voir dans la salle, il y a une pluie continuelle d'objets en tous genres qui tombent sur le terrain ", souffle Claude Bergeaud qui avec Villeurbanne, s'est brûlé les ailes contre l'Aris Salonique l'an dernier en quart de finale de la coupe ULEB. L'actuel championnat national a été aussi le théâtre de plusieurs incidents majeurs , le récent derby entre Olympiakos et Maroussi s'étant par exemple terminé par des scènes d'émeutes en banlieue d'Athènes ou 35 voitures ont été brûlées.
" D'ici le mois de mars 2007, tous les stades grecs puis les salles de basket seront équipés de caméras pour prévenir la violence. C'est une nouvelle mesure gouvernementale " nous indiquait hier soir un confrère local avec un sourire énigmatique.

[center]" Etre aimé ou haî.... "[/center]

En attendant, les Palois, qui après huit heures de voyage ont perdu leurs bagages lors de l'escale à Athènes, vont devoir faire avec ce contexte brûlant. Oser s'aventurer sans crainte sur un champ de braises ou, lors de l'ouverture de la compétition, Istanbul a concédé à l'Aris Salonique sa seule victoire à ce jour dans un contexte d'hystérie collective.
" Il ne sert à rien d'avoir peur ", poursuit Frédéric Fauthoux avec la force de l'expérience. " Ce genre d'ambiance doit au contraire servir à souder une équipe, à porter le groupe vers l'avant car tout cela fait finalement partie d'un spectacle. O est venu à Salonique pour ne pas gâcher ce qui a été réussi en Euroligue. Je ne dis pas que l'Elan doit s'imposer mais il faut au moins avoir une bonne tenue. Et puis je crois aussi que tout joueur professionnel aime vivre ce genre d'expérience. On a besoin de se sentir aimé....ou haî c'est un peu pareil ". Ce soir, la nuance ne devrait échapper à personne.






" Portrait de l'adversaire "

Finaliste de la dernière coupe ULEB, l'Aris a des arguments.


Les apparence peuvent être trompeuses. Si on écoute André Mazzon, l'entraîneur grec, son équipe " qui n'a pas eu de chance lors du tirage au sort est le vrai Cendrillon de l'Euroligue . Ce sera très dur même si à domicile nous jouerons à 200% ", ajoute-t-il en levant un coin de voile sur les légionnaires de l'Aris, " lesquels ne ressemblent pas à d'aimables figurants ".
Finaliste sortant de la coupe ULEB face au Dynamo Moscou, et actuel co-leader de la ligue grecque, l'adversaire de Pau-Orthez parvenu trois fois au Final Four dans les années 80, a le cuir tanné par des années d'expérience. Bien sûr, les noms ne sont pas tous ronflants.
Mais l'ancien meneur de Bourg-en-Bresse Terrel Castel, naturalisé Bosniaque, les guerriers Sigalas et Kalaitzis aux ailes, le vétéran NBA Abdul-Rauf ou encore l'arrière Panteliadis (10 pts par matches l'an dernier avec AEK Athènes) et enfin le shooter Scales (un ancien du Real Madrid) ne sont pas exactement des jeunes perdreaux de l'année.
Si tendon d'Achille il y a , l'Elan devra le chercher dans la raquette grecque du côté des intérieurs Wilkinson et Fletcher. Pour le reste, bonjour le chantier.


(Source : La République des Pyrénées)















Au Le Alexandreio , ce soir :








[updown][center]Image à 19h45 ARISSALONIQUE vs ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ[/center] [/updown]








Image ARIS SALONIQUE : 4. T.CASTELE (US/BOS, 1,82m), 5. G.SIGALAS (GRE, 2m), 7. S.SERAPINAS (LIT, 1,97m), 8. A.J.SCALES (US, 1,92m), 9. G.KALAITSIS (GRE, 1,95m), 10. S.LLIADIS (GRE, 1,87m), 11. M.WILKINSON (US, 2,04m), 12. K.FLETCHER (US, 2,07m), 13. P.KARAVANAS (GRE, 2,12m), 14. J.MASSEY (US, 2,02m), 16. D.TSALDARIS (GRE, 1,94m), 17. S.PANTELIADIS (GRE, 1,90m), 20. M.ABDUL-RAUF (US, 1,85m).


Entraîneur : Mr. A.MAZZON (ITA).








Image ELAN BEARNAIS PAU-ORTHEZ : 4. F.FAUTHOUX (FR, 1,80m) , 5. CC HARRISON (US, 1,94m), 6. X.D'ALMEIDA (FR, 1,83m), 7. R.GREER (DOM 1,96m), 8. B.JOHNSEN (US, 2,06m), 9. C.FERCHAUD (FR, 1,96m), 11. A.MILES (US, 1,86m), 12. T.RUPERT (FR, 2m), 13. A.AJINCA (FR, 2,13m), 14. I.MAHINMI (FR, 2,06m), 15. M.BAUER (US, 2,03m), 16, 18. M.WRIGHT (US, 2,03m).


Entraîneur : Mr G.HERBERT(CAN)
Modifié en dernier par philip_pau le 18 nov. 2006 23:36, modifié 2 fois.
matt64
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Message par matt64 »

Ce serait vraiment bien de gagner en Grèce surtout que sur les 5 prochains matches il n'y en aura 4 à l'extérieur et qu'un seul au Palais contre Trévise. Donc une victoire à l'extérieur dès ce soir ferait du bien au moral et surttout que la semaine prochaine on se déplace a Naples, une autre équipe qui disputera avec Pau les places qualif je pense.
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BOZO
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Message par BOZO »

C'est amusant l'interview de Gordon Herbert. Il dit qu'il ne lit pas les journaux ni ce qu'on dit sur lui et que personne ne lui met plus de pression que lui-même.
Il doit dire vrai, et c'est la preuve qu'il ne vient pas sur le forum : en effet, je trouve qu'un certain Philip_Pau lui met une bonne grosse pression ici !!! :ptdr:
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JC
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Message par JC »

J'espère que les supporters grecs seront devant leur télé en préférant le foot :P
JC Palois
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Monstertruck64
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Message par Monstertruck64 »

JC a écrit :J'espère que les supporters grecs seront devant leur télé en préférant le foot :P
T'inquiétes que deux ou trois auront judicieusement limé leurs beaux euros pour nous les balancer en pleine tronche aprés notre superbe victoire !!! 8) 8) 8)
Christophe 31
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Message par Christophe 31 »

Ferchaud 3 fautes, Greer et Wright sont a 2 à la fin du 1er quart temps :x
25 - 24 pour Aris aprés 10 minutes
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PAULY
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Message par PAULY »

25-24 pour l'Aris fin du 1er 1/4 temps. Miles vient de mettre 2 paniers après un début laborieux mais il va falloir être meilleurs en défense si l'on veut espérer
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PAULY
12ème homme de l'Elan
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Message par PAULY »

Xane ne marque peut être pas mais il a beaucoup apporté depuis son entrée en jeu. très bonne défense depuis le début du 2 ème 1/4 temps Bauer un peu à côté de la plaque mais +8
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