1/ Faut vraiment pas compter ces matchs avancés dans le classement, ça fait écrire des trucs faux... Strasbourg, avec sa victoire face à Roanne est à 15v/8d soit 65% de victoires. L'ASVEL à 16v/6d, soit 72,2% de victoires... Comment peut-on dire que Strasbourg est co-leader virtuel, même si y'a égalité au nombre de points? Exemple, dirait-on d'une équipe qui aurait joué 7 matchs avancés qu'elle serait "leader virtuel"?Site officiel a écrit :Strasbourg, taille XXL au Palais
C’est dans un costume de co-leader virtuel que Strasbourg a effectué la longue diagonale le menant jusqu’en Béarn… (1)
Il compte en effet un match de plus que tous les autres puisque le prochain sommet de l’OTAN et la venue de Barak Obahma (2) en Alsace l’ont contraint à anticiper la 24ème journée, celle du 11 avril.
C’est bien cependant un parcours de vrai leader que les hommes de Fred Sarre réalisent depuis deux gros mois, comme si l’arrivée du président des Etas-Unis sur leur terre, leur avait inspiré son fameux « Yes we can »…
Ils peuvent effectivement tout, ces strasbourgeois dont la gifle reçue au Rhénus contre Dijon (79-103) apparaît aujourd’hui comme une énorme bourde, un abominable excès de confiance, une grosse tâche sur une toile de maître. Tout le reste n’est que succès. Vichy, Besançon, Le Havre, à domicile rien d’extraordinaire, mais Chalon au Colisée, Le Mans à Antarès, Cholet à la Meilleraie, l’Asvel à l’Astroballe, et mardi soir, donc, Roanne à la maison mais plus 16 à la clé, c’est total respect…
Qui dit respect dit aussi inquiétude en Béarn : «Vu leur qualité de jeu actuel, si la finale du championnat était demain, je n’hésiterais pas à parier sur eux» sourit ainsi Laurent Mopsus, qui n’entend pas pour autant ouvrir le parapluie, simplement dresser le constat qui s’impose.
Comment, diable, ces alsaciens longtemps pointés dans le ventre mou du championnat, équilibrant sans plus leur bilan ont-ils soudain, acquis la vitesse du TGV ? Le coach de l’Elan penche pour un cocktail de plusieurs facteurs: « Ils n’ont pas eu de gros problèmes de blessures, ils n’ont jamais perdu de beaucoup quand ils perdaient, donc la confiance n’a pas été atteinte. Ils ont avec Rush et Obashoan les talents pour mettre le panier qui fait très mal, et ils ont aussi une vraie dimension athlétique avec Simon et Lewis » (3) énumère ainsi Mopsus avant d’ajouter ce qui, à ses yeux, constitue désormais le facteur plus : « Ils ont bénéficié de la montée en puissance de leurs deux meneurs de jeu, Essart et Darrigand (10,5pts, 6 passes sur les 9 derniers matchs, ndlr) »
De là à ce que ce ne soit pas le bon jour pour enfin accrocher un membre du Top 8, il n’y aurait donc qu’un pas à franchir…. Laurent Mopsus s’en garde bien : « nous connaissons parfaitement l’équation à résoudre, samedi comme pour les deux autres matches à domicile» rappelle-t-il comme il a rappelé à ses hommes, toute la semaine, « qu’il faudrait fermer le coffre fort à double tour et rivaliser dans les duels avec leur intensité physique ». Sous peine de se faire punir par la deuxième meilleure division offensive de la ligue (81,,5 points de moyenne).
Et le mieux indiscutable constaté à Chalon comme la semaine de préparation beaucoup moins perturbée que la précédente, puisque l’effectif a retrouvé toutes ses forces vives, y compris Fred Moncade qui s’était fait mal au mollet lundi, continuent d’inspirer à Mopsus une confiance non feinte. « Nous sommes mieux sur le plan basket et l’on encaisse beaucoup moins de points depuis trois matches maintenant. A Chalon on perd le match en 4 minutes sur un éclat, c’est donc que l’on tend vers plus de constance mais qu’il faut encore en gagner. »
Et c’est bien entendu vers l’intérieur que lorgne le coach qui s’appuiera sans aucun doute sur sa défense de zone désormais installée dans l’efficacité collective… Un secteur intérieur où il souhaiterait bien entendu retrouver un Ludovic Vaty, version début de saison : « Ludo a fait très fort et a joué comme un pivot de 28-30 ans . Il est devenu la cible des défense et alors on s’est rappelé qu’il n’avait que 20 ans…. Il a eu par conséquent quelques difficultés à assumer ce statut de leader offensif. Il sait que c’est par de la présence défensive qu’il regagnera le terrain perdu, que tout se remettra en place »…
Car leader ou pas, Strasbourg ou pas, le temps est plus que compté en Béarn, trop pour laisser une place aux questions, « il faut se lâcher, tout simplement se lâcher » martèle Mopsus. Pour ne rien avoir à regretter.
2/ C'est Barack Obama...
3/ Rob Lewin...
Sinon, c'est la dernière chance de l'Elan dans la course au maintien. Et la jouer face à la SIG, c'est pas franchement rassurant...