Guitou a écrit :Euh, les gars, ça fait des plombes que l'indemnité de formation existe en basket quand un joueur refuse de signer son 1er contrat avec son club formateur (si celui-ci lui en propose un). On l'a touchée par exemple pour Kaba. Faut arrêter de s'exciter sur toutes les lubies de Montagnard...
Oui, mais cela ne concerne que les jeunes qui refusent de signer leur 1er contrat pro. S'ils en signent un d'un an, ils peuvent partir totalement libre après.
Montagnard a écrit :Je sais que cela parait bizarre, mais un club n'est pas une entreprise.
Ah bon ? Et c'est con du coup ? Une asso loi 1901 ? Une collectivité territoriale ?
Tu connais l'arrêt Bosman ? Bah, voilà la preuve que les sportifs sont des salariés comme les autres, et donc, les clubs, des entreprises comme les autres. Ce qui diffèrent, c'est l'objectif. Pour Renault, c'est de faire 5 milliards de bénéfice pour reverser 80M à son patron en contournant la loi. Pour un club sportif, c'est de ne pas perdre d'argent, d'être à l'équilibre pour mettre tous les ronds dispos sur le sportif et ainsi espérer de bons résultats... sportifs, pas économiques.
Montagnard a écrit :OK, désolé, tout va bien dans le meilleur des mondes, il n'y a rien à faire de mieux pour les clubs.

Bah si, on peut chercher plein de choses à faire, mais il existe un cadre, c'est la loi (le Code du Travail dans ce cas précis). On peut imaginer un modèle économique qui se rapproche du foot, mais pour cela, il faut que ça parte des grands clubs. Quand les gros clubs débaucheront
régulièrement des joueurs dans des clubs moyens à coup de $$$$$$, ces clubs moyens iront débaucher des joueurs dans des petits clubs à coup de $$$. Et ces petits clubs survivront par leur formation. Sauf qu'en basket, y'a un truc qui s'appelle la NBA et qui est au-dessus de tout.
On peut aussi essayer de trouver un autre modèle pour se développer, en misant sur le long terme, avec des prêts, en misant sur des contrats pluriannuels évolutifs en fonction de performances individuelles/collectives, en travaillant sur des salaires fixes "faibles" mais avec une part variable annexés sur les performances individuelles/collectives, en tentant le système de socios (et hop, un serpent de mer^^), etc...
Des idées de modèles, économiques ou sportifs, on peut en trouver des dizaines, mais dans un monde aussi réduit que le basket et la ProA, ce n'est pas évident de le lancer. Il faut trouver des joueurs prêts à se lancer dans ce types de contrats qui sortent de l'ordinaire.
Legendaire8 a écrit : "Bon anniversaire au fils spirituel de Jules Ferry et Hélène Darroze, perdu dans sa pampa des tréfonds de l’île de France, perturbateur des minutes de silence de Levallois, mais bon camarade. Dites 33"