L'avenir de l'élan

[Pierre de]

"Monaco n'est pas en France, mais sur le territoire Français"

[kayl669a]

Vivement le 22 parce que là ça part en sucette

[Pierre de]

@kayl669a : t'as raison, end of the game.

[Pastis Rosé]

"Monaco n'est pas en France, mais sur le territoire Français"

Au lieu de troller ici tu ferais mieux de retourner discuter de l'actu peu reluisante de ton club

C'est marrant tous ces trolls limougeauds qui débarquent à chaque fois sur notre forum.

[Pierre de]

Si tu lis mes messages de l'année dernière, tu verras que (tout en étant Limougeaud ) je me réjouissais de votre maintien en proA. D'ailleurs, pour l'avenir proche, je vous souhaite (sincèrement) bonne chance. Vraiment pas envie de voir votre club disparaître.

[Cesco 37]

Pour revenir à la situation financière critique de nombreux clubs de la pro A.
Le basket pro vit au dessus de ses moyens.
Côté charges, les clubs "paient" cash l'inflation du nombre de contrats, la multiplication du contentieux, un staff surdimensionné, le passage éclair de mercenaires du basket.
Pour prendre l'exemple de l'Élan, la gestion du nombre de contrats (Poirier), les contentieux avec Nicolas De Jong, nous ont coûté des dizaines de milliers d'euros.

Les grands gagnants de cette situation sont les joueurs mercenaires.
Les perdants ce sont les collectivités qui s'interrogent sur leur investissement dans le sport pro.
Les perdants ce sont les clubs qui jouent à la roulette russe.

A défaut d'arriver à développer les ressources des clubs via les droits TV, la LNB doit favoriser une maîtrise réelle des charges pour les clubs.
La LNB doit revoir ses règles sur le nombre de joueurs, limiter le nombre de joueurs pros, favoriser la possibilité pour les espoirs de jouer en pro, offrir un accompagnement juridique pour sécuriser les contrats.
La LNB doit prendre conscience que le basket pro n'a pas les moyens de se passer de grandes salles comme Pau, Orléans ou Rouen. Sinon les collectivités ne vont plus investir dans de nouveaux équipements sportifs.

Pour jeudi, j'y crois.
Nous avons une équipe dirigeante réaliste et pragmatique, à défaut d'être très fortuné.

[awaremannn]

OK donc c’est la faute des méchants mercenaires.

On dirait un discours du MEDEF, quand une entreprise réussit c’est grâce à son génial patron, quand elle échoue c’est à cause de ses incapables d’employés.

Quand on a pas les moyens de faire venir un joueur, on en fait venir un moins cher, c’est comme ça.

[Cesco 37]

Les clubs sont les premiers responsables de cette situation.
Les évolutions des règlements de la LNB leur permettent d'aller dans ce sens.
Évidemment rien ne les y oblige mais ils y vont.
Ton interprétation de mes propos comme pro Medef est à côté de la plaque
Les joueurs de passage profitent du système et tant mieux pour eux, mais je préférai voir plus de stabilité dans les équipes sur une saison entière que cette rotation inflationniste.
Face au nombre de clubs dans le rouge, la LNB doit faire évoluer ses règles, c'est le sens de mon propos pour éviter au clubs de dépenser dans le vide.
Bon, une pro A sans l'Élan, sans Limoges, sans Paris, sans des clubs avec des grandes salles, c'est le passage progressif d'une pro A dimensionné pro B.

[awaremannn]

C’était pas pour dire que tu étais pro-medef, plutôt pour dire que pour tous les employés de France, seuls les personnes style militants du medef diraient ce genre de choses, alors que pour les joueurs pros, les supporters sportifs ont vachement souvent un jugement négatif dès qu’ils osent changer d’employeur, ou pire, demander leur dû aux prud’hommes.

Les joueurs de passage ne profitent pas spécialement du système, ils sont payés pour leur boulot. Ils sont bien payés pour jouer à la baballe, c’est sûr, mais bon voilà c’est le sport pro.

Après oui la stabilité ferait du bien à beaucoup de clubs… charge à eux de savoir retenir leurs employés

[chrispau64]

Le virage pour moi, c’est les années 90. Les Jeux olympiques de Barcelone, la Dream Team, les parcours de l’élan et des moches en coupe d’Europe, il y avait tout pour convertir l’essai.
Et installer durablement le basket dans le paysage audiovisuel français.

Au lieu de ça, le basket n’a pas arrêté de changer de diffuseur télé, perdant de l’audience. Or, le nerf de la guerre dans le sport de nos jours, ce sont les droits télé.

L’exposition à la télé fait venir des sponsors, et les droits et les sponsors ça vous fait le budget ou alors il faut avoir une très grosse salle avec des spectateurs fidèles et très nombreux et qui sont prêts à payer le prix.

Le rugby a eu la chance d’avoir la locomotive du tournoi des cinq nations. Grâce a une exposition répétée sur le même diffuseur télé, donnant de l’exposition médiatique, ce qui a entraîné plus de droits télé, plus de sponsors, et des budgets en progression.

Dans les années 90, l’élan avait le même budget que le stade toulousain. Maintenant, c’est incomparable.

[peones4]

Le virage pour moi, c’est les années 90. Les Jeux olympiques de Barcelone, la Dream Team, les parcours de l’élan et des moches en coupe d’Europe, il y avait tout pour convertir l’essai.
Et installer durablement le basket dans le paysage audiovisuel français.

Au lieu de ça, le basket n’a pas arrêté de changer de diffuseur télé, perdant de l’audience. Or, le nerf de la guerre dans le sport de nos jours, ce sont les droits télé.

L’exposition à la télé fait venir des sponsors, et les droits et les sponsors ça vous fait le budget ou alors il faut avoir une très grosse salle avec des spectateurs fidèles et très nombreux et qui sont prêts à payer le prix.

Le rugby a eu la chance d’avoir la locomotive du tournoi des cinq nations. Grâce a une exposition répétée sur le même diffuseur télé, donnant de l’exposition médiatique, ce qui a entraîné plus de droits télé, plus de sponsors, et des budgets en progression.

Dans les années 90, l’élan avait le même budget que le stade toulousain. Maintenant, c’est incomparable.

[latrell]

Dans les années 90, l’élan avait le même budget que le stade toulousain. Maintenant, c’est incomparable.

Je n'ai pas toutes les dates en tête mais il me semble qu'à l'époque le rugby était encore un peu amateur. Et comment comparer le budget d'un club avec 30/40 joueurs pros avec un club de 8 joueurs pros ?

[chrispau64]

Effetctivement, le rugby est devenu pro en 1994 si je me souviens bien. Mais si tu prends le budget moyen d'un club de rugby, on est passé en 10 ans de 20 millions (2012 ) à 30 millions (2022), alors que le basket, ça stagne voire ça baisse....

Stade Toulousain, RCT, ASM: Classement des budgets du Top 14 saison 2022-2023

L'élan, dans les années "fastes" de la fin des années 90, c'était aux alentours de 6 Millions d'euros (j'ai 40 millions de francs en tête, mais peut être je me trompe), donc en prenant en compte l'inflation, peut-être 7-8 de maintenant.

Enfin bref, le rugby ils sont partis de 0 dans les années 90 (enfin, 0, il faut voir ce que "amateur" voulait vraiment dire à l'époque... ) à 30 millions en moyenne maintenant.

[chrispau64]

Je vous partage ça. Affligeant, même le hand progresse plus vite que le basket… et a plus de droits télé !

Evolution des budgets du rugby pro

Budgets du basket professionnel

Evolution des budgets du handball pro

[pol]

@chrispau64, j'ai regardé la page concernant le basket et vu le fake intégral j'en suis resté là.

Sinon, un rapport de Two Circles x GSWParis est sorti il y a 3 jours. C'est une analyse sur l'évolution de l'économie du sport liée aux grands événements (JO, CdM rugby...) à venir en France. Outre le sérieux de ce travail, il en ressort une décade avec une évolution exceptionnelle. A cette lecture, le projet 3.0 de Ménard pour diversifier les rentrées parait bien dans la mouvance. Enfin, ça reste qu'une impression, à voir.